Travail pour vendredi 23 septembre
Travail par groupe
- Répondre en suivant le plan donné, de manière organisée, rédigée et appuyée sur les documents au sujet commencé en classe : l'Inde, son développement et ses besoins d'ici 2020
- Produire
un schéma heuristique résumant le défi indien à l'horizon 2025 en
mettant en avant : l'accroissement démographique, les conséquences et
besoins liés à cet accroissement et les solutions à y apporter
- Présenter et décrire les cartes pages 24-25
- Déterminer dans un tableau, les continents les plus peuplés par ordre hiérarchique, les Etats qui vont croître le plus et les continents qui vont connaître la plus grande progression démographique
- Déterminer dans un tableau, les continents les plus peuplés par ordre hiérarchique, les Etats qui vont croître le plus et les continents qui vont connaître la plus grande progression démographique
I) La démographie indienne et ses défis : l'Inde, Etat du sud et émergent, face à sa transition démographique
- Constat de la situation indienne: Etat émergent du Sud, faisant partie des BRICS, c'est le deuxième Etat en terme de population derrière la Chine (1 274 239 769 Hab - 2015), c'est l'un des foyers historiques de l'humanité.
- Evolution en termes démographiques de 1950 à 2010: L'inde passe de 350 millions d'habitants à 1,18 milliard d'hommes. En 60 ans, l'augmentation est de 800 millions d'hommes (presque deux fois l'Europe actuel). C'est un quadruplement de la population. on est face à l'un des Etats ayant connu la croissance démographique la plus forte du monde en quantité avec la Chine dans l'Histoire.
- Perspectives de croissance d'ici à 2050: La croissance démographique indienne va atteindre a minima plus d'1,7 milliard d'hommes, c'est à dire une croissance de plus de 500 millions d'hommes en 35 ans. L'Inde deviendra alors la première puissance démographique mondiale. Sa population ne se stabilisera qu'à la fin du XXIème siècle.
- Raisons de cette croissance: La croissance démographique indienne s'explique par la transition démographique traversée par l'Inde. Actuellement, elle l'achève. On le mesure à la réduction progressive de l'indice de fécondité par femme (nombre d'enfants par femme en âge de procréer) qui est passé de 6,3 à 2,3 entre 1950 et aujourd'hui. Cela s'explique par des progrès de la médecine et une généralisation des soins, ainsi que par une augmentation de l'hygiène et une amélioration relative des rations alimentaires liée aux révolutions vertes.
- Solutions: l'Inde a tenté de réguler cette explosion démographique avec des politiques publiques de prévention mais aussi de stérilisation forcée dans certains états. La croissance économique et la mondialisation ont également joué un rôle dans cette baisse de la fécondité.
II) Les besoins de l'Inde, Etat émergent et leur satisfaction au regard de l'accroissement démographique indien
- Besoins alimentaires: défi alimentaire à relever, il l'est en partie grâce aux révolutions vertes et il s'accompagne d'un autre défi, la nourriture des indiens a changé : elle est davantage carné, plus calorique (Doc 5a).
- Besoins énergétiques: Entre 2010 et 2050, on estime que les besoins en énergie (NRJ) feront plus que doubler passant de 600 millions de tonnes équivalent pétrole à plus de 1400.
- Accès à l'eau et notamment à l'eau potable: L'accès à l'eau est primordiale pour l'agriculture dans un premier temps mais aussi pour la consommation domestique qui croit. On constate que les besoins en eau vont doubler d'ici 2050 passant de 830 milliards de m3 à 1400 milliards de m3.
- Education: il faut éduquer la jeunesse indienne pour lui offrir des emplois, des perspectives d'avenir à l'échelle nationale mais aussi dans la mondialisation.
- Besoins sanitaires et médicaux
- Urbanisation et aménagement des espaces pour accueillir la population indienne : Un défi urbain reste à relever : il faut d'abord absorber la croissance démographique qui sera avant tout une croissance urbaine (explosion des centres urbains); Et donc il faut planifier et aménager l'espace pour y faire face.
Correction du schéma fonctionnel : les dimensions du défi démographique indien et les solutions à y apporter : https://goo.gl/XEr3uA
Travail à faire pour mardi 27 septembre
- Lire et récupérer (imprimer ou recopier) le cours ci-dessous
Généralisation à l'échelle du monde: Quelles sont les conséquences de l'évolution de la population humaine d'ici à 2050 selon l'ONU ?
Cours magistral:
Conséquences et scénarios possibles suivant l’avancement de la TD chez les Etats les moins avancés:
Conséquences et scénarios possibles suivant l’avancement de la TD chez les Etats les moins avancés:
Selon
l’ONU, trois hypothèses sont possibles pour l’évolution de la
population mondiale d’ici à 2050. Une hypothèse haute envisage que
l’humanité comptera 10,5 milliards de personnes, une hypothèse plus
moyenne en envisage 9,5 quand à l’hypothèse la plus optimiste, la plus
basse, elle prévoit 8 milliards d’habitants sur Terre d’ici au milieu du
XXIème siècle.
Or,
une telle multiplication de la population humaine augmente d’autant les
besoins humaines en eau, nourriture et énergie. Mais elle modifie aussi
profondément l’influence et l’impact de l’homme sur son environnement
et la biodiversité.
"Aujourd'hui,
nous avons besoin de la capacité génératrice d'une Terre et demie pour
disposer des services écologiques dont nous profitons chaque année."
Rapport Planète Vivante 2014, WWF
L’humanité
consomme plus de ressources naturelles que la planète ne peut en
produire et en reconstituer. La biocapacité de notre Terre, c’est-à-dire
la superficie disponible pour assurer les biens et services dédiées à
la consommation et à l’activité humaine, ne cesse ainsi de se contracter
sous l'accroissement de la démographie mondiale. Entre 1961 et 2010, la
population mondiale étant passée de 3,1 à près de 7 milliards
d'habitants, la biocapacité disponible est ainsi passée par tête de 3,2 à
1,7 d'hectare global (roductivité moyenne mondiale d'un hectare
biologiquement productif). Une réalité d’autant pessimiste si l’on
considère l’évolution de la population mondiale dans les trente
prochaines années. Tout cela dans un monde où près d’un milliard
d’individus souffrent de la faim, 768 millions vivent sans eau salubre
et propre, et 1,4 milliard sont privés d’accès à une source
d’électricité fiable.
Les
problèmatiques liées à l’alimentation, l’accès à l’eau et à l’énergie
sont donc indispensables à résoudre aujourd’hui comme demain.
En
parallèle, L'ONG WWF (fonds mondial pour la nature) a émis un constat
accablant dans son dernier rapport "Planète Vivante" publié lundi 29
septembre. L'action de l'homme aurait entraîné la disparition, en 40
ans, de plus de la moitié de la population des espèces vertébrées. Entre
1970 et 2010, selon l'Indice Planète Vivante qui mesure l'évolution de
10.380 populations de 3.038 espèces de mammifères, le nombre d'oiseaux,
de reptiles, d'amphibiens et de poissons a chuté de 52 %.
"La
population mondiale devant atteindre 9,6 milliards d'habitants en 2050
et 11 milliards en 2100, la biocapacité disponible pour chacun va
continuer à régresser [...] dans un monde marqué par la dégradation des sols, la pénurie d'eau douce et la montée du coût de l'énergie".
Rapport Planète Vivante 2014, WWF
Un constat alarmant pour l’humanité, l’environnement et la biodiversité
Face
à un constat aussi inquiétant pour la biodiversité et la satisfaction
des besoins primaires de l’humanité, une autre réalité s’impose en
parallèle : le changement climatique. Lié aux conséquences de l’activité
humaine sur le globe et à la pression exercée en retour sur
l’environnement et son écosystème global, le changement climatique
impacte nos sociétés en profondeur. Il modifie les grands équilibres
mondiaux et ses conséquences seront à la fois multiples et profondes.
Selon le GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du
climat) et le cinquième rapport sur l’évolution du climat, poursuivre
ainsi notre mode de développement aura de fortes répercussions sur les
écosystèmes terrestres, la biodiversité, la montée des eaux et
intensifiera risques et périls auxquels l’humanité s’expose.
En
effet, la perspective d’un changement climatique aussi brutal que celui
qui s’annonce, induira une augmentation de la fréquence et de
l’intensité des phénomènes extrêmes et une modification des
saisonnalités, modifiant d’autant les disponibilités hydriques et les
rendements agricoles au risque de nouvelles pénuries alimentaires. La
biodiversité sera également bouleversée par la progression d’espèces
invasives nouvelles et la disparition d’écosystèmes fragiles tandis que
des maladies jusque là inexistantes sous certaines contrées, se
propageront.
Mais
plus que ces conséquences immédiates, ce sont les conséquences
indirectes sur l’humanité d’un tel changement climatique qui invitent,
si besoin était, à une action rapide.
Le
risque accru de conflictualités liés à une pression croissante sur les
ressources et à leur inégal accès, s’impose comme une évidence. Du fait
de la montée des eaux et de la destruction de certains habitats où se
concentrent des populations déjà fragiles, les réfugiès climatiques et
les déplacements de population se multiplieront, déstabilisant aussi
bien les sociétés de départ que les Etats d’accueil. Enfin, l’ensemble
des conséquences directes et induites d’un changement climatique aura un
coût que le GIEC dans sa dernière étude estime à 1450 milliards de
dollars (1050 milliards d'euros) d’ici à la fin du siècle.
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